METHODOLOGIE DU COMMENTAIRE DE TEXTE
(A L’ORAL)
COMMENTAIRE DE TEXTE
Il y a au moins trois techniques possibles : il en sera question dans les lignes qui suivent.
Remarques préalables :
- il ne faut pas hésiter à lire et relire le texte plusieurs fois de façon à être sûr de bien le comprendre
- il faut être très « carré » dans la façon de présenter l’épreuve car ce qui compte ce n’est pas uniquement ce que nous disons, mais ce que nous donnons à voir de nous à l’occasion de ce que nous disons : il faut savoir se montrer pédagogue, capable d’analyser un texte, d’en retirer les idées essentielles (ou jugées telles) et capable d’argumenter soit pour défendre telle idée de l’auteur que l’on juge pertinente, soit pour en dénoncer les limites…
Venons en aux 3 techniques
La 1ère et la 2ème restent très proches du texte ; la 3ème se sert du texte comme d’un prétexte (on y reviendra)
1ère technique
INTRODUCTION
Bien,…nous sommes ici en présence d’un texte de Georges DUSCHMOLL, tiré de Machin Bidule (titre de l’ouvrage). Ce texte porte sur… (je cite le thème global) et on trouve en gros 3 idées dans ce texte :
- tout d’abord l’idée que…(je l ‘énonce de façon claire et très succincte)
- ensuite, une deuxième idée qui est l’idée que…
- puis, enfin, une 3ème idée qui consiste à dire que…
Alors, bien entendu, pour bien comprendre ces 3 idées, il convient de les reprendre une à une. C’est ce que nous allons faire, si vous le voulez bien (toujours intégrer le jury dans son propos) : dans un 1er temps nous allons réfléchir plus avant sur le sens profond de chacune de ces idées et dans un 2nd temps nous verrons jusqu’à quel point il est possible d’être d’accord avec chacune de ces 3 idées
Venons en, donc, au premier temps de notre propos qui sera d’une certaine façon consacré à déplier le sens de chacune des 3 idées évoquées
1ère partie : Commentaire
Je reprends chacune des 3 idées et je la commente : commenter, cela signifie évoquer des points au-delà du texte (par exemple l’actualité) et montrer comment ces points viennent illustrer chaque idée de l ‘auteur.
1ère idée : je l’énonce et je la commente
2ème idée : je l’énonce et je la commente
3ème idée : je l’énonce et je la commente
2ème partie : Critique (positive et/ou négative)
1ère idée : je l’énonce et je la critique (de façon positive pour dire en quoi et pourquoi je suis d’accord avec cette idée – et c’est là que l’argumentation joue un rôle décisif)
2ème idée : je l’énonce et je la critique
3ème idée : je l’énonce et je la commente
Conclusion (il faut toujours une conclusion : c’est impératif !):
Alors…en conclusion, il semble important de dire que parmi les 3 idées présentes chez Georges DUSCHMOLL, il en est surtout une qui mérite qu’on s’y attarde. C’est l ‘idée que… Cette idée est, comme on l’a vu, au plus haut point pertinente parce que…(on peut ici insister sur le lien entre cette idée et tel ou tel enjeu propre à notre société).
2ème technique
C’est à peu près la même chose que la 1ère technique mais au lieu de faire d’abord le commentaire des 3 idées (1ère partie) et la critique des 3 mêmes idées (2ème partie), on aborde les 3 idées comme 3 parties et dans chaque partie :
- on aborde une idée,
- puis on la commente
- et on finit par la critiquer
Ce qui donne à peu près ceci :
INTRODUCTION
Bien,…nous sommes ici en présence d’un texte de Georges DUSCHMOLL, tiré de Machin Bidule (titre de l’ouvrage). Ce texte porte sur… (je cite le thème global) et on trouve en gros 3 idées dans ce texte :
- tout d’abord l’idée que…(je l ‘énonce de façon claire et très succincte)
- ensuite, une deuxième idée qui est l’idée que…
- puis, enfin, une 3ème idée qui consiste à dire que…
Alors, bien entendu, pour bien comprendre ces 3 idées, il convient de les reprendre une à une comme trois moments successifs dans notre propos. Face à chacune de ces 3 idées nous verrons à chaque fois d’une part ce qu’elle signifie, puis à quel point nous pouvons être d’accord avec l’idée en question ou…ne pas être d’accord !
Venons en, donc, à la 1ère idée
1ère idée ( je l’énonce, je la commente puis je la critique positivement et/ou négativement)
La 1ère idée fondamentale, dans notre texte, c’est l’idée que…
Il s’agit là d’une idée qui est loin d’être insensée…il n’est qu’à voir ce qui se passe aujourd’hui (actualité)….
Alors…cette idée est intéressante, comme nous le disions, mais…en même temps…elle a ses limites car… (et j’évoque des points qui par exemple constituent de véritables objections à la thèse défendue par l’auteur)
2ème idée
idem
3ème idée
idem
Conclusion (il faut toujours une conclusion : c’est impératif ! :
Bien…que souligner en conclusion, si ce n’est que parmi les 3 idées présentes chez Georges DUSCHMOLL, il en est surtout une qui mérite qu’on s’y attarde. C’est l ‘idée que… Cette idée est, comme on l’a vu, au plus haut point pertinente parce que…(on peut ici insister sur le lien entre cette idée et tel ou tel enjeu propre à notre société).
3ème technique
Ce n’est plus du tout la même chose… Ici, le texte va servir, pour ainsi dire, de prétexte : on part de l’idée majeure présente dans le texte mais quasiment aussitôt pour dire que « plus globalement » cette idée majeure « nous invite, au-delà du présent texte, à nous poser une question fondamentale qui est la question suivante… : (et là on dégage une problématique, c’est-à-dire la question fondamentale à laquelle il s’agira d’apporter une réponse en conclusion)
Ce qui donne à peu près ceci :
INTRODUCTION
Bien,…nous sommes ici en présence d’un texte de Georges DUSCHMOLL, tiré de Machin Bidule (titre de l’ouvrage). Ce texte porte sur… (je cite le thème global) et développe essentiellement une idée majeure qui est l’idée que (on cite l’idée en la formulant à sa façon tout en restant bien entendu en étroite proximité avec l’idée de l’auteur : il ne s’agit pas d’inventer n’importe quoi mais de restituer correctement l’idée majeure). Il s’agit là d’une idée qui est bien entendu intéressante (on peut évoquer les enjeux qui la sous tendent) et qui nous invite, au-delà de ce seul texte à nous interroger en posant la question suivante : (et là on dégage une problématique, c’est-à-dire la question fondamentale à laquelle il s’agira d’apporter une réponse en conclusion)
Alors, pour répondre à une telle question, il semble opportun de se demander dans un 1er temps si…puis dans un 2ème temps si…
Mais venons en, justement, au premier temps de notre réflexion
1er temps
Un 1er temps consacré, nous le disions (ne pas hésiter à rappeler ainsi le plan : on dit ce qu’on va faire, puis on le fait : c’est carré, c’est sécurisant pour tout le monde –candidat et jury- car on sait où on va ; or il importe au plus haut point de dire au départ où on veut aller pour pouvoir dire ensuite…si on y est arrivé ! ) consacré à se demander si…
Alors…de ce point de vue…il semble important de souligner que…. Ceci dit, on pourrait nous objecter que…et nous poser la question suivante…(n’hésitez pas à être dans une dynamique interrogative, dans un quasi dialogue qui intègre par avance le point de vue d’autrui).
Bref, à la question que nous posions d’entrée de jeu (en introduction ! la fameuse « problématique » ! qu’il ne faut jamais perdre de vue car c’est la question à laquelle il faudra apporter une réponse en conclusion et c’est notre fil conducteur) et qui consiste à se demander si…eh bien, nous pouvons d’ores et déjà apporter quelques premiers éléments de réponse en disant ceci….
Maintenant, il reste à se demander encore si…et c’est justement ce qui nous fait entrer dans le second temps de notre réflexion, un second temps centré sur
2ème temps
idem
Dans ce 2nd temps et après avoir souligné que…il semble également important de se demander si…
Conclusion (il faut toujours une conclusion : c’est impératif ! :
Bien…que souligner en conclusion, si ce n’est que : à la question que nous posions d’entrée de jeu : …- rappel de la problématique- …il y a au moins une réponse que l’on peut faire et qui consiste à dire ceci…
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